JuriKa : des points sur le i et justifications

JuriKa

Vous avez peut-être entendu parler de JuriKa, l’association qui avait pour projet d’organiser des conférences sur des thèmes juridiques, à destination du grand public. Elle devait aussi éventuellement participer à des frais dans le cadre des plaintes des personnes harcelées contre le Maire. Un projet que j’ai décidé d’interrompre, seule, en sachant que nous n’étions que deux au bureau. Nous n’étions d’ailleurs que trois membres en tout et pour tout… Une conférence était prévue le 9 octobre, j’ai pris la décision une petite quinzaine de jours avant, en une nuit, de tout arrêter.

Aujourd’hui des conseillers « désolidarisés » me le reprochent. Ce reproche étant absolument déplacé … Je tiens à m’expliquer sur ma décision :

  • D’abord, je souhaitais que cette association ne soit pas « politisée », en rien, pour qu’elle ne soit récupérée par personne. Sa présidente (tirée au sort entre elle et moi) était entièrement d’accord.

C’est la première raison pour laquelle j’estime qu’un conseiller n’a aucun reproche à me faire : Jurika ne « marchait » pas pour les conseillers et ne servait aucune revendication politique.

  • J’avais autorisé à ce que les conseillers utilisent les deux constats établis par huissier de justice à la demande de JuriKa, à la seule condition que ces constats soient associés aux plaintes des personnes harcelées, au nombre de 3 : deux employées communales et une administrée, gérante du dernier commerce du bourg et seule membre en dehors du bureau à avoir payé sa cotisation. Or, les deux employées communales se sont rétractées. C’est leur choix. Je n’avais aucune raison d’autoriser la production par des conseillers, de ces constats, qui ne sont pas déplacés le jour des constats, qui n’ont pas payé de cotisation, qui n’ont jamais apporté le moindre coup de main.

Les projets quels qu’ils soient, sont portés par des histoires et des rencontres humaines. J’avais une entière confiance en la présidente, vraiment. Et il en faut pour s’engager dans ce genre de projet et de batailles. Or, il se trouve qu’une personne que je qualifie de « malade obsessionnelle », me harcèle depuis des années. J’ai déjà subi de cette personne des violences physiques et morales inouïes. Cette personne est entrée en contact via Facebook avec des gens gravitant autour de cette association, dont la présidente, dans un but clairement établi d’exercer des pressions sur moi. La présidente m’a fait part des écrits de cette personne à mon sujet, peu flatteurs vous l’aurez compris. Je me suis sentie obligée de me justifier sur cette situation, d’expliquer « qui » elle était et ce que j’avais vécu. J’ai demandé les copies d’écran à la présidente pour pouvoir agir et me protéger. Je n’ai pas reçu les infos que je lui demandais. Je n’ai pas pu me protéger, en tout cas, pas de façon immédiate. J’ai pensé qu’elle ne me croyait pas. Alors je me suis justifiée et j’ai apporté des preuves d’une agression et série de harcèlements. Tout cela a été pour moi une très importante source de stress, voire une véritable humiliation. J’ai eu en réponse à cela, une réponse que je qualifie d’insupportable et emprunt d’un grand manque de loyauté : je devais attendre « l’après conférence » de JuriKa du 9 octobre, pour avoir les copies d’écran. Je devais attendre de répondre à des attentes de plus en plus politiques, pour pouvoir me protéger, moi, ma vie professionnelle et personnelle. Je devais attendre de « donner satisfaction » pour assurer ma sécurité.

J’ai attendu 3 jours de recevoir par mail les copies d’écran. C’était un mercredi. J’ai attendu jusqu’au samedi, quasiment sans dormir. Je n’arrivais pas à réaliser « cette pression », d’une part de cette personne complètement « folle » et dangereuse,  à scruter les faits de ma vie et entrer en contact avec mon entourage, mais aussi de cette présidente, avec qui j’ai cru avoir un début d’amitié. Je ne sais pas ce qui m’a le plus choquée.

Le samedi dans la nuit, j’ai coupé tous les liens et j’ai décidé de stopper JuriKa. Au diable la conférence.

Je me suis sentie mal, très, car il n’est pas dans mon ADN de trahir une parole. Mais ce n’est pas moi qui ait trahie et manqué à un principe de loyauté et je ne laisserai personne réinventer les raisons pour lesquelles j’ai décidé, en effet seule et sans me concerter avec la présidente qui à mes yeux, avait rompu un principe de loyauté, d’interrompre JuriKa, mais aussi la conférence et le reste. Je ne laisserai personne juger ma décision et qui a été motivée d’abord par des raisons de mise en sécurité et ensuite parce que j’ai pris conscience du contexte malsain dans lequel j’évoluais.

Enfin j’ajoute que j’ai laissé la porte ouverte à la présidente, très proche des conseillers désolidarisés : utiliser les constats, mais qu’ils en règlent les factures. La réponse a été négative. Je devais avancer TOUS LES FRAIS. Aucun n’a participé, à rien.

Les frais ont été partagés comme suit : un tiers pour la présidente, deux tiers pour moi. Il y a eu deux constats d’huissier. Quand j’ai stoppé l’association je n’avais reçu qu’une facture, une seconde est arrivée après, que j’ai réglée.

Alors les bruits d’égout qui me reviennent, que ce soit en lisant sur Facebook que je serai peut-être une « myto », ou bien qu’on me décrive comme étant une personne qui manque de loyauté, sont juste les reflets d’un visage qui n’est pas le mien : on appelle cela de la projection.

J’ai pris la bonne décision. Je n’ai aucun regret, comme ma décision d’avoir pris mes distances pour garder mon indépendance et mon objectivité. Mais par contre, contrairement aux conseillers désolidarisés, je n’ai pas manqué à mes promesses parce que je suis quelqu’un de principe et de parole : je continue à poser des actes pour que le maire soit mis devant ses responsabilités et qu’il quitte une place que ces mêmes conseillers lui ont donnée. Le maire use de ses fonctions pour mettre lui aussi, des pressions intolérables et extrêmement malsaines. Il n’a rien à faire comme maire.

Si quelqu’un a failli à sa promesse, ce n’est certainement pas moi. Quant à JuriKa, cette association n’a jamais été mise en place pour aider des conseillers, ou être utilisée à des fins politiques. Les conseillers n’ont absolument RIEN à dire sur ce sujet et ils ne savent rien des raisons qui m’ont fait cesser cette initiative. Cela ne les concerne en rien. J’ai arrêté au motif principal d’une déloyauté personnelle de la présidente, puis pour disparaître des radars et me mettre en sécurité, et enfin parce que la présidente qui s’occupait d’organiser la soirée après la conférence, m’a appris qu’interviendraient comme bénévoles des gens du cirque. Le fameux cirque dont il est question dans les controverses saintoises. Je me suis sentie, en plus, « piégée » : l’association n’avait dès lors plus rien de neutre dans ces histoires de prises de pouvoir et de « projets ». Elle perdait de fait son indépendance, qui était l’une des conditions morales de son existence.

 

 

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