LA DAME DU VIEUX MOULIN : PRÉJUGÉS POSITIFS & DÉCONFITURE

COMPTES PERSONNELS & DAME DE MOULIN COZ
Alors je ne sais pas d’où vient cette idée saugrenue que la série d’articles que j’ai rédigée au sujet « du Vieux Moulin » relèverait d’un règlement de compte personnel entre la Dame et moi, pour qui j’ai encore l’égard de ne pas citer son nom et prénom … mais c’est vraiment du gros n’importe quoi. Je me permets d’éclaircir quelques zones vides que les « gens qui disent » sont entrain de remplir avec empressement. Je connais quelques grands professionnels de ces « n’importe quoi, pourvu que ça se colporte » et ça mène à de la … merde et des mensonges. Les rares avec qui j’ai eu des comptes à régler, croyez – moi bien que personne d’autre que les concernés ne l’ont su, à moins d’une théâtralisation de leur part. Je règle mes comptes en direct et cela ne m’est arrivé qu’une fois en 20 ans de présence en Bretagne : j’ai dit ce que j’avais à dire à la personne et à personne d’autre. Fin de l’histoire. Donc étant la mieux placée pour m’expliquer de tout ça, voici.
D’ABORD DES PRÉJUGÉS POSITIFS
Je n’avais que des préjugés positifs au sujet de cette Dame. D’ailleurs, quand j’ai su qu’un maire venu d’ailleurs avait été élu maire, avec cette Dame en conseillère, je me suis dis : « génial, du changement, de l’éco-truc en pagaille, un peu d’air frais au milieu du lisier ». J’étais complètement dans la mouvance (suis d’ailleurs toujours bien branchée éco-tout).
C’est d’ailleurs très enthousiaste que je suis allée m’offrir en 2017, presque jour pour jour, une formation en permaculture pour mon anniversaire. C’était mon cadeau d’annif et c’est moi qui l’ait demandé ! C’est donc très enthousiaste que je suis allée au stage, avec mes toutous dans mon camion de « teufeuse ». Bon, au bout du deuxième ou troisième jour, trop de « trucs » clochaient pour que je reste. J’ai évoqué des soucis personnels pour partir, ce qui m’a permis de ne pas m’étendre sur le sujet. D’ailleurs, la compagne de la dame m’a proposée, pensant que c’était pour un problème d’argent que je cessais mon stage, de revenir sur une semaine pour travailler pour elles, afin de payer mon stage … décidément, de plus en plus de choses m’interpelaient LOL ! Rien de se perd à Moulin Coz !
Mais bref, j’ai gardé ce que je pensais pour moi. J’ai même revu à quelques reprises les deux acolytes et les ai bien saluées. D’ailleurs, les dames cherchaient des bambous pendant ce stage et je leur avais proposé de venir en couper chez moi. Plusieurs mois après, je reçois un texto et le rendez-vous fut pris : une petite bande d’ouvrières se sont affairées à couper des bambous . C’était en 2018, donc bien après ce stage. Je leur ai même offert une bière avant de repartir. Suite à ce non « partage de bons procédés », j’ai été mise dans la liste des clients du bar clandos et j’ai reçu des textos pour des « invitations » à des concerts. J’y suis allée. Bon, j’avoue que la dame était fidèle à la réputation d’avar qu’elle commençait à se traîner … c’est pas que j’attendais qu’on m’offre une bière pour marquer le coup pour les bambous, mais comment dire … décidément, pas de petit profit à Moulin Coz, ma bière, je me la suis payée, comme les autres bières à venir ! Bref, j’ai vu, j’ai compris et j’ai pas suffisamment besoin « d’amis » pour faire semblant de passer outre ces petits riens qui pour moi, révèlent bien plus d’échos surune personne que les grandes « brayardises ». Et des grands discours à Moulin Coz sont autant de bruits qui « suppléantent » des valeurs qui n’y ont jamais foutu un orteil ! Du MAR/KE/TING ! Mais j’ai passé ma route, ces grands théâtres c’est pas mon truc, point. Et cela ne m’a jamais empêché de les saluer à l’occasion.
DES CHOSES QUE J’AURAI PU NE JAMAIS SAVOIR, SI …
Et puis … il y a eu une, puis deux, puis trois rencontres avec des personnes qui se sont « échouées » là bas. De ces gens hébergés sur place, mal en point dans la société, dans leur vie, dans leur coeur. Là j’ai compris que derrière la caisse du bar clandestin, derrière les formations « hyper profit », derrière le baratin d’une opportuniste, il y avait autre chose : il y avait la manipulation, mentale, affective. Le tout, au service de son profit, à elle et uniquement à elle. Une secte qui ne dit pas son nom. Mais je n’ai rien fait. J’ai écouté, simplement.
Mais la dame était devenue conseillère. Le maire, sa tyrannie, ces harcèlements. Puis rapidement des gros soupçons de corruption, de trafic de prestations fictives et l’inertie incroyable de cette Dame devant tout ça. La Dame devenue conseillère, qui pourtant a vendu au kilomètres des tonnes de blablas sur le respect, l’amour, la bienveillance, l’entre-aide. Et là, rien, wallou, nada. Des employés parlent de suicide, elle ne dit rien, ne pipe rien, RIEN. Ca, ça m’a choquée. Oh elle n’a pas été la seule : le consensus mou, ce silence assourdissant. L’armoire prend la place dans le salon, mais quand on l’ouvre, il n’y a rien dedans. La seule chose pour laquelle on entendait parler de cette dame, c’est « son projet » de boulangerie : 24 ans après son arrivée ici, juste à la sortie d’une étude menée par le mandat précédent sur les retombées d’une implantation d’une boulangerie, une étude qui a coûté une blinde sur la caisse des fonds publics, voilà la Dame aux discours aussi longs que le sont ses dents qui débarque avec un projet de boulangerie ?! Une « Ché » qui ressemble sous le masque à Trump.
LES UKRAINIENS DANS DES CAVES, C’EST PLUS CAUSANT ?
Reprenons. Si je comprends bien, le mec qui à une bonne tête et qui prétend sauver les gens en hébergeant des réfugiés dans un bidonville, contre un travail sans rémunération, vous tournez la tête parce que « c’est un bon pote » ? Et si je suis cette logique, le jour où il décide de s’installer à côté d’un camp de réfugiés, vous, vous trouverez que cela n’a rien à voir avec les machines à coudre qu’on entend dans les caves ? Question de valeurs.
Parce que mise à part le fait que le bidonville se trouve dans les champs et que ça fait « exotique » les soirs de concerts où tout ce beau monde SE FOUT de ce qu’il se passe dans les coulisses, tant qu’il pousse la chansonnette écolo-révolutionnaire en plastique, il n’y a pas vraiment de différence.
CONCLUSION
Donc non, je n’ai aucun compte à régler avec cette Dame pour qui j’avais les préjugés les plus positifs du monde. Je suis autant indignée par ses pratiques, qui ont pour facteur commun l’appât du gain, que par celles du maire, contre qui personnellement, je n’ai rien non plus. Et je n’ai rien non plus contre cette petite poignée de personnes dont on va très probablement bientôt parler : les braqueurs de fonds publics.
C’est bien de dénoncer le maire et son équipe pour des agissements consternants et parfois répugnants, mais quand les détracteurs (et les faux détracteurs) se comportent de la même façon, où placez vous le curseur de votre intégrité ? Où sont les limites de l’immoralité ? Diaboliser « un camp », ne se concentrer que sur ceux et celles que « le consensus de gentils » a désigné, en fermant les yeux ces faits tout aussi « vomissants » ? Question de valeurs.
Autre chose… dans les conseils souvent, trop souvent, les entreprises, les commerçants, les artisans, ne sont pour ainsi dire rarement, voire pas, représentés. C’est comme cela que « des copains » jouent avec les fonds publics, comme s’il eu s’agit de leur argent de poche, mettant en place des « projets » qui ne sont autres que machines à concurrence déloyale, des projets bidons qui rincent des « experts » tout aussi bidons, des projets qui ne voient jamais le jour.
Et quand des salopards choisissent de profiter du système de solidarité, en épluchant les méthodes pour y contribuer le moins possible, comme le fait la Dame du Moulin Coz, c’est vraiment cracher à la figure des gens qui cotisent, et cher en plus. Quand on fait de tels choix, la décence serait de rester discret, très discret et de rester humble. Mais l’appât du gain n’a pas de limite et c’est bien à cela que l’on reconnaît les pires. La Dame n’a rien à faire dans un conseil municipal, si ce n’est pour en tirer un profit personnel. Et d’ailleurs, elle n’assiste pas à la moitié des conseils, ni se présente aux élections et ne s’est pas gênée pour faire savoir que le simple fait qu’elle n’ait pas envie suffise comme justification, étant donné l’accord qu’elle a passé avec le maire.
Par contre, je pense encore une fois, que ce ne devrait être ni à moi et ni à personne d’autres de dénoncer ces choses scandaleuses : il y a un maire et des élus pour cela. Mais depuis le début, non seulement la plupart brasse du vent, mais tire surtout profit de ces situations.
Si nous en sommes là, ce n’est pas la cause d’un seul homme, car il a pris son inspiration dans ce qui était déjà en place, et bien en place.
Autre chose qui me tient à coeur de dire : c’est plus confortable je suppose de dire que j’aurai des comptes à régler avec la Dame, mais surtout, je vous invite à échanger avec quelques uns qui ont quitté les lieux, ils vous raconteront mieux que moi.
JUSTE UNE CARTE …
Un exemple des mensonges de la Dame et de son mépris de tous les entrepreneurs, commerçants, artisans, prestataires de services, agriculteurs, qui contribuent plus que tout le monde à constituer « des fonds publics », voici une carte.
En haut, une petite pépinière. Les zones violacées sont le résultat des déclarations OBLIGATOIRES à établir (pour une vérification, entre autres, de la conformité des exploitations et des revenus déclarés … celle du bas laisse songeur sur la déclaration de revenu … !)
En bas, la carte du Vieux Moulin : RIEN n’est déclaré, ni en habitation ni en production.
Et le maire délivre sans le dire une autorisation « d’agrandissement » pour un bâtiment qui n’existe pas, quand certains ne peuvent pas changer leurs huisseries, refaire leur toiture, fermer leur enclos, poser un échafaudage ?! Vous pensez sérieusement qu’avoir la nausée devant de tels procédés c’est avoir des comptes personnels à régler avec cette Dame ? Ce n’est pas le black qu’elle fait, aucune importance et c’est de bonne guerre, ce n’est même pas qu’elle ne déclare rien, mais c’est cette recherche sans limite et sans scrupule de profit, à n’importe quel prix, même humain, le tout nappé d’une sauce « à la truffe Régnier ». Et même si l’argument est classique, « surfait », je rappelle quand même que la dame profite de la sécu, des routes, des forces de l’ordre, des minimas sociaux, de la mairie (et elle est conseillère municipale, alô?!) … .