QUAND LA PERMACULTURE FAIT DU NOIR

ÉCOLOGIE & "FRICOLOGIE", LA SUITE ...

Voici la suite du premier épisode "DÉLATION & PORTE DE SORTIE", après consultation auprès de la Chambre d'Agriculture

LE VILLAGE DU "TOUT PARTAGE" ?

La suite du contrôle mignonet^^, je confirme !

La dame de Moulin Coz n’a pas été contente de ma publication et m’a appelée un dimanche soir. Ce que je vais dire est vérifiable et il ne peut y exister une autre version de cet appel, à moins de mentir.

Au menu ce dimanche soir-là , à peu prêt dans cet ordre :

  • Les stages de Moulin Coz
  • La Balance Argoat
  • Son installation qui n’est pas la sienne mais à son nom mais c’est pas elle puis c’est plus à son nom mais chez elle mais c’est sur une parcelle partagée mais en fait non mais elle a le droit mais c’est un gars de la Creuse : to be paysan boulanger or not to be … un deux trois j’tembrouille !
  • Sa place de conseillère à la municipalité de Le Saint …

D’abord les stages

La dame a sculpté le passé et le présent à mesure de cet échange téléphonique … D’abord, elle me soutient ne plus faire de Woofing depuis 8 ans. Je lui rappelle que j’étais chez elle en 2017 dans le cadre d’un « stage » et que ce n’était pas du Woofing : je n’étais pas logée et de travaillais pas en échange du gîte et du couvert, ni mes 7 compères de stage environ (un peu plus ou moins je ne sais plus). Non, pas de woofing, mais une semaine de formation qui coûtait 400 euros. 400X7 = 2800 euros, en fraîche.

Pour info, le clou de la formation était de monter une serre en dôme chez elle. Combien cela aurait coûté de payer un menuisier charpentier ? Au bas mot, 2000 euros. On arrive à 4800 euros de valeurs ajoutée numéraire pour la dame des lieux. A cela, on ajoute le profit des ventes des produits qui pousseront dans la serre et on arriva à … bah pas mal au final !

La réponse de la dame quant à la légalité et à la déclaration de ces « stages » coupe le souffle : « je suis maître de stage, je peux ».

Pire qu’un aveu … Toute personne dans une entreprise ou association peut être maître de stage, dès lors qu’une convention est établie entre l’organisme de formation, le stagiaire et la structure qui accueille le stagiaire, avec un référent de stage en son sein, appelé le « maître de stage ». Absolument rien à voir avec les stages pratiquée à Moulin Coz : aucune convention, aucun organisme de stage, rien, absolument rien. Je rappelle que des syndicats se sont battus pour que les stagiaires soient un minimum rémunérés, car ils laissent une valeur ajoutée à la structure qui les accueille. Il ne faut avoir honte de rien pour mettre en avant le statut de « maître de stage » pour couvrir ce qui est en réalité … un stage au black qui dissimule en partie du travail non déclaré en prime.

A moins que … Moulin Coz soit l’organisme de stage. Je précise donc à la dame que dans ces cas, une déclaration à La Dirrecte Bretagne, qui attribue un numéro d’enregistrement est nécessaire. Là encore, la dame a réponse à tout : « non, pas nous, NOUS, on n’a pas besoin ».

En gros, tu as un statut « d’agricultrice », bah tu peux tout faire … pas besoin de norme d’hygiène pour l’accueil, pas de convention, pas de vérification de compétences, pas de suivi, pas de … rien ! Magnifique ! D’ailleurs, il semblerait que TOUT soit permis sitôt qu’on est agriculture : ouvrir un bar avec vente de boissons alcoolisées ou non, produire des groupes de musique, héberger des gens sans aucune norme de rien du tout, moyennant travail ou rémunération, voire les deux. Mais bon sang … on s’est tous trompé de métier !

Je précise également qu’une bonne partie de la formation était assurée par un menuisier charpentier. La réponse est exaltante pour le « naïf », voire le débile ou le médicamenté haute dose : « ah bien on a le droit aussi, parce que la permaculture c’est tout une philosophie qui comprend beaucoup de choses ». Ah ben vi, au moins ça !

Mais ce type d’avantages, c’est juste pour « la philosophie » de la permaculture, ou bien toute la filière ? Ca marche aussi pour la maçonnerie je suppose … car il est question de construction d’un fournil à la base. Mais nous allons y revenir.

 

Donc finalement, voilà la schéma dans « moulin Coz’World » :

- les agriculteurs peuvent faire payer des gens qui serviront « d’ouvriers stagiaires »

- les stagiaires apprendront en construisant des bâtiments agricoles au profit de l’agriculteur

- l’agriculteur encaisse « l’argent de leur formation » et se voit construire un bâtiment tout neuf prêt à produire

 

J’ai donc prévenu de la dame de Moulin Coz que ses réponse m’étonnaient beaucoup beaucoup. Que je prendrai un rendez-vous à la Chambre d’Agriculture pour mettre en tension le discours de la dame de Moulin Coz et touuuuuuutes les obligations qu’elles semblent ne pas avoir.

Parlons Balance Argoat

C’est la dame qui abordé le sujet, me disant que c’était n’importe quoi ce que j’avais écrit … qu’elle n’avait rien à voir avec la Balance Argoat, cette fabuleuse tentacule à ramasser des jeunes cadres et autre main d’œuvre. Cette « œuvre sociale » vêtue d’un marketing « bobo », qui racole des gens en rupture, moyennant … du travail non rémunéré. Ah bah tiens !

Bon chez la dame, on paie pour faire la serre de la dame, c’est encore mieux !!!! Bref … je me suis donc permise de dire à la dame que j’avais eu connaissance de son business « en berne ». Je l’ai informée que des gens qui étaient passés chez elle, toujours dans ce cadre informel de travail-formation-installation-payante-contre-services-non-remuérés-et-je-t’en-foutrai, m’avaient informée que la dame cherchait par tous les moyens à remettre en scelle ce type de business … et tadam !!!! La Bascule arrive !

Mais non … la dame insiste, elle n’a rien à voir avec ça. Alors … je l’ai informée qu’un beau reportage circulait sur Internet, à savoir la promotion de Moulin Coz et sa collaboration avec la Balance Argoat. Ah … réajustement des propos de la dame : « oui on se voit toutes les semaines ».

Si on considère l’échelle de valeur qui permet à la dame de retranscrire un fait, ou de le dissimuler, je vous laisse imaginer le degré en effet, de collaboration entre son business opaque et La Balance Argoat. Parce que leur présence à Moulin Coz, ça ne date pas d’hier …

Un petit reportage de Reporterre, collaborateur essentiel des causes anti-corruption. Voilà leur prose au sujet des « amis » de la dame de Moulin Coz, la Bascule Argoat, ou la machine à travail non déclaré :

https://reporterre.net/L-association-La-Bascule-instrument-macronien-ou-outil-du-changement

 

Une vision non édulcorée de la Balance Argoat : extrait.

Et cette Bascule Argoat et la dame de Moulin Coz ... c'est évident, les deux n'ont rien à voir (Gros LOL) :

https://www.altercampagne.net/?p=23020

 

Un reportage "commercial" de Moulin Coz, via la Balance Argoat !

 

Journalistes, producteurs, consommateurs ... un grand nombre de gens constatent et interrogent un lobbying qui abrite en son sein des comportements tout à fait "border".

https://www.cityplante.com/on-vivre-de-permaculture/

To be paysan boulanger or not to be ?

Là, c'est la meilleure part du gâteau. N'oublions pas que le sujet premier de ce billet était « troisième balance, info ou infox ? »

Lors de mon échange avec la Dame, j’ai demandé à la dame de m’expliquer ce qu’il en était de ce « contrôle », établi par la maire et son adjoint.

Cette dernière m’a alors expliqué que le maire lui faisait un chantage : elle ne votait pas dans son sens et donc elle n’aurait pas d’autorisation de travaux pour le fournil.

Ah … et ? Et bien comme elle avait quand même lancé les travaux, sans autorisation, le maire s’est déplacé. Ah … et ? Et voilà … rien d’autre. L’issue de ce contrôle est très opaque au moment de ce coup de file.

Je demande des précisions donc. Je suis du genre à aimer comprendre jusqu’au bout, parce que hiiiiiiiiiiiiiiiiii que tout ce qu’elle me raconte sonne strident. Je lui demande si maintenant, en plus d’être centre de formation, bar occasionnel, tourneuse pour groupes de musique, permacultrice, elle est boulangère ? Bah tant qu’à faire !!! Pas de problème, la dame a toujours la réponse à tout : « oui, le statut de « paysan boulanger » m’est autorisé.

Alors je sais pas vous, mais finalement, être inscrit à la MSA, c’est juste avoir le droit de déroger à toutes les obligations auxquels les couillons d’entrepreneurs sont soumis. Entendre des choses pareilles, et si un(e) « vrai(e) » entrepreneur(e) me lit, il comprendra ma colère… !

On a alors le droit de se demander pour quelles raisons nos cotisations vont alimenter des chambres consulaires, comme la chambre d’agriculture, qui légaliserait, d’après cette dame, tout ce qui n’est pas autorisé dans le monde entrepreneurial !

Mais ce n’est pas fini … parlons de sa place en tant que conseillère

Je lui demande très agacée et très directement ce qu’elle fout au conseil.

Non mais parce qu’il faut savoir que la Dame, elle a pour « projet » un fournil, c’est à dire fabriquer et vendre du pain et autres denrées cuites dans un fournil, sur une commune qui justement, a faire établir une étude sur l’impact économique et social que représente l’implantation d’une boulangerie à Le Saint !

C’est quand même assez merveilleux qu’une conseillère, aux premières loges connaître les atouts économiques que représente l’implantation d’une boulangerie à Le Saint, s’installe comme « paysan boulanger ».

Moi ça, après la non déclaration de revenu sur des formation et le travail dissimulé, non rémunéré, j’appelle ça au bas mot, un conflit d’intérêt, avec je pense un enrichissement personnel.

Donc la dame me répond qu’elle s’est mise sur une liste électorale pour « faire plaisir à des amis ». Vi vi vi. Et elle voulait déjà faire plaisir à ses amis lors du mandat de Madame Le Ny mais n’a pas été élue. Et comme elle adore faire plaisir à ses amis, elle a recommencé ! C’est beau l’amitié.

Alors je lui demande comment se fait-il qu’elle semble avoir changé d’avis entre temps, puisque une fois la dame élue, sa chaise au conseil n’a pas été très utilisée. Et contrairement à ses copains les désolidarisés, elle a brillé de son absence durant les élections partielles,

Sa réponse … j’ose à peine l’écrire tellement elle me fait tellement honte sa réponse : « je ne suis pas venue parce que je n’avais pas envie ». Je vous laisse à vos commentaires, que je n’entends pas.

Je vais juste rajouter une chose quand même …. Quand l’élue de l’opposition n’est pas présente à un conseil municipal, le maire exige d’elle un arrêt maladie. Et on ne parle pas des élections hein, qui représentent pour chaque élu une OBLIGATION de présence. Ben Madame Moulin Coz elle, elle ne produit rien, elle n’a juste pas envie et ne s’émeut guerre de sa collègue de l’opposition qui est harcelée. Donc encore une fois, que fait elle au conseil, si ce n’est pour son enrichissement personnel ? La réponse est évidente : RIEN.

La dame de Moulin Coz finit par me dire qu’elle s’en fout de tout ça et qu’elle va démissionner. Je rebondis sur son propos et l’y encourage.

Puis on arrive à la fin de l’échange, presque cordial, ou hypocrite réciproquement, mais il le fallait parce que c’est le genre d’échange qui peut vite faire monter dans les tours. Je la préviens cependant que tout ce qu’elle me dit là, je vais le vérifier auprès de la chambre d’agriculture.

La chambre d’agriculture Finistère

 

Pour bénéficier d’un retour tout à fait impartiale, je me suis adressée à une CA du Finistère. Je voulais être certaine que mes interlocuteurs ne connaissent pas la protagoniste. Et là … mais mon dieu … Je vais faire dans l’ordre :

  • Les stages

Quand j’ai posé ma question sur les stages de Moulin Coz, je crois que je me serai présentée comme venant de Mars, que mon interlocutrice, accompagnatrice de projet référente pour la Chambre d’Agriculture, n’aurait pas été moins éberluée.

Ce que m’a raconté la dame de Moulin Coz est, pour restée polie, un tissus de mensonges consternant : être maître de stage ne lui donne aucun autre droit que ceux que j’ai décrit en haut de cette page, comme toutes les entreprises.

Les stages organisés n'ont aucun statut de stage et ne correspondent à rien en terme d'activité lié à son statut "de maraîchage".

faire payer un stage pour produire un travail, et pour se justifier en présentant la permaculture comme étant une "philosophie", relève avant toute chose de l'escroquerie intellectuelle. Ces propos n'engagent que la Dame de Moulin Cos, car la permaculture est une façon de cultiver, point.

On entre là dans les dérives psycho-affectivo-existentialo-pécuniaires empruntées par des mouvements plus apparentés à des sectes qu'à des techniques de cultures. La permaculture n’est pas une donation du droit divin qui peut se dispenser d’être déclarer centre de stage, se dispenser de déclarer les revenus tirés de ces "stages", comment autant d’écrans de fumée à du travail dissimulé.

La-Dame-de-Moulin-Coz-escroquerie-intellectuelle
  • Le statut de « paysan boulanger »

Alors là … on passe de Menez Du au sommet de l’Everest.

Ce qu’il faut pour être paysan boulanger :

  • Faire pousser la culture qui servira à la fabrication du pain et avoir le statut professionnel en phase avec ces productions de cultures => la dame n’a pas ce statut et ni le matériel pour d’ailleurs
  • Faire sécher et moudre les céréales sur place => aller faire un tour à Moulin Coz et imaginez le délire …
  • Vendre sur place (la livraison et les marchés sont des options) => création d’un lieu de vente recevant du public

En terme d’infrastructure immobilière :

  • Avoir l’eau et l’électricité courantes
  • Construire son fournil dans la prolongation d’une habitation en dur ou rénover une dépendance en dur
  • Le permis de construire doit être au nom du propriétaire
  • Le propriétaire doit être le « paysan boulanger »
  • Se soumettre aux différents contrôles avant chaque étape du projet, dont les contrôles sanitaires

C’est à dire avoir un PLU CONSTRUCTIBLE

Rien de tout ça n’existe à Moulin Coz et la dame n’a pas le droit avec la déclaration de son activité professionnelle actuelle, d’être paysan boulanger.

 

J’ai passé 3h avec cette personne. A la deuxième heure, elle m’a demandé le nom de la Dame de Moulin Coz. J’ai cru alors qu’elle allait tomber de sa chaise.

La personne relève la tête et me dit : « mais c’est grave … comment cela est-il possible dans un état de droit ? Ce n’est plus une ZAD, c’est une zone de non droit votre commune là ! ».

Un petit reportage sur un paysan boulanger. Je vous laisse apprécier la différence de standing :

Elle a alors regardé le statut déclaré de la Dame de Mouln Coz et les photos de Moulin Coz :

 

  • Les tunnels visibles sur les photos ne sont pour cette personne pas déclarés
  • Toute la parcelle est uniquement et rigoureusement agricole
  • Les habitations en structure légères se sont construites sans la moindre autorisation : il aurait fallu une zone de loisirs
  • Seule la dame de Moulin Coz est déclarée sur ces parcelles, donc personne d’autre qu’elle ne peut faire quoique ce soit comme activité
  • Il n’y a ni eau, ni électricité, ni dépendance, ni habitation déclarée

 

Le terme de « zone de non droit » que j’emploie tout au long du site, je l’emprunte à cette personne qui à tout à fait bien résumer ce qu’il se passe sur la commune de Le Saint.

A part ça, le maire fait démonter un échafaudage chez quelqu’un identifié comme soutenant l’opposition, ouvre des vieux chemins en oubliant ceux qui se trouvent chez lui et de ses partis ... .

C'est une honte, juste une honte. Il s'agit d'un autoritarisme qui pourrait relever d’une personnalité « délirante », au sens psychiatrique.

La vilaine

Voilà, je suis la vilaine et je vais continuer ... !

Parlons un peu de ces truants venu se faire oublier dans une des zones les plus oubliées de France (voire la plus oubliée de France), avec un foncier en dessous des zones minières abandonnées.

Quand on choisit de tirer profit des failles d’un système, à un moment donné, il faut se mettre des limites et se faire oublier. La Dame de Moulin Coz, tu es allée trop loin. Il y a une certaine condescendance à se penser au dessus de tout et répondre ainsi en "sachante" qui pose ses règles comme si elle les avait écrites au Sénat. Un côté  « les ploucs du centre Bretagne » à qui il faut apprendre à planter des légumes. « Former » les gens à ... la démarche en dit long sur cette "philosophie".

Pour conclure, la personne de la Chambre d’Agriculture me dit qu’il est impossible que cette dame de Moulin Coz obtienne le moindre permis de construire de quoique ce soit.

Mais allez … devinez … la Dame de moulin Coz n’était pas aux élections ? La Dame de moulin Coz n’avait pas son permis de construire et se plaignait de devoir passer des accords avec le Maire pour l’obtenir ? Nous vous laissons apprécier la situation. 

L'arrêté mentionne une autorisation TACITE datant de septembre 2021... comment une quelconque autorisation a t-elle pu être donnée ... et depuis notre intervention et diffusion d'information, l'autorisation lui a été enlevée. Le maire fait des règles de l'état des outils de chantage variables selon ses magouilles.

Une zone de non droit disait l'accompagnatrice de projet de la Chambre d'Agriculture. Le mot est juste.

Derniers échanges avec Madame Moulin Coz

J’ai donc envoyé un texto à la dame de Moulin Coz, lui expliquant qu’elle m’avait menti tout du long. Je lui rappelais aussi qu’elle s’était engagée à démissionner.

La dame m’a alors recopié une plaquette marketing new-age, emprunt de « trucs » spiritueux en plastique, sur le mode « garde tes ondes négatives, je suis amour ». Après ces diatribes sorti du dessin animé « Les Cités d’or » (la scène du sacrifice incas), elle prétend ne jamais avoir dit démissionner.

Puis sur ce ton ... ce même ton "moi j'instruis les ploucs", elle me dit que pour le moment, elle ne dépose pas plainte contre moi pour diffamation, mais qu’elle voulait voir jusqu’où j’irai. Genre ... !

Voilà, la dame de Moulin Coz sait maintenant jusqu’où je vais. Et comme j’ai une aversion pour les collabos des coulisses, je vais moi-même lui envoyer par textos les copies d’écran de cet article.

Ah oui j’allais oublier … La dame de Moulin Coz m’avait donc appelée un dimanche en soirée. Sans se présenter, mais sur un mode qui aurait pu être intimidant :

« Magalie Rodriguez ? »

Au début j’ai pas dit oui, vous comprendrez … un numéro que je ne connais pas, quelqu’un qui m’apostrophe ainsi sans se présenter, sans dire bonsoir, bof quoi … et donc, elle recommence :

« je veux parler à Magalie Rodriguez »

Et c’est là que j’ai finalement décider d’enregistrer la conversation … .

Ces zones de non droit

Je suis arrivée à Le Saint il y a 20 ans.

C’était un week-end, je rendais visite à un ami, David. Native du Sud Ouest, j’ai vécu 14 ans dans le Gers. Mes parents étaient de la région parisienne, mère instit et père ingénieur à l’aérospatiale de Toulouse. Une famille OVNI dans ce qui était le premier département agricole, bien avant Maastricht et la concentration de l’élevage hors sol en Bretagne.

Dans cette zone planquée, dans le Gers, c’était le pure bonheur. Et un déchirement que de le quitter à 14 ans. Alors mes parents avaient décidé de garder la maison, pour que je puisse revenir « chez moi ». Mais dans ces zones planquées, une vraie gangrène est venue s’installer : Action Directe. Du terrorisme. Et ma si belle maison en torchis du Moyen âge est devenue une planque d’armes et un hébergement à terroristes révolutionnaires.

 

Ici en Centre Bretagne, on voit également débarquer depuis des années une autre faune… il y a 20 ans, j’ai trouvé Le Saint tellement joli ... c’était la première fois que je trouvais un endroit où je me suis sentie aussi bien que dans mon Gers. J’y suis restée. Une des premières personnes que j’ai rencontrée ici, c’est une allemande qui était arrivée juste un peu avant moi. Je cherchais des fruits et des légumes et des plants pour me faire un potager. J’ai sympathisé avec elle. Elle venait de se séparer de sa copine, allemande aussi, qui venait d’acheter … Moulin Coz.

Puis cette personne m’a expliqué qu'elles ont débarqué en Bretagne et ont acheté d'abord Bot Col avant de se séparer. Elle m'a expliqué que Bot col a été acheté avec de l’argent de la de la drogue vendue à Berlin. Elle m'expliquait que Berlin avait toléré longtemps ce genre de pratique, mais c'était devenu risqué et qu'il valait mieux blanchir loin. Sur le détail du business, je n'ai posé aucune question : qui a vendu précisément, et quoi ... . Mais je suis restée assez amusée tout autant qu'éberluée ! Une chose était cependant certaine : tout ce que je voyais était tellement emprunt d'escroqueries intellectuelles et d'opportunismes.

Ce qui est amusant, c'est que j'ai entendu les deux dames, avec plus de 10 ans d'intervalle, me servir la même soupe, mot pour mot : "dès que je suis arrivée ici, j'ai tout de suite compris que cet endroit était pour moi, c'était un coup de foudre". LOL ! Un discours si bien préparé et récité par l'une comme par l'autre ... .

 

Voilà... Foncier par cher, zone oubliée des institutions publiques, territoire asservi par la religion dans un premier temps, puis par le lobbying de l’agro-alimentaire : terreau idéal pour attirer une faune venue « faire des affaires » en toute corruption, toute illégalité, toute magouille. Beaucoup de ces gens « venus d’ailleurs » tentent ici ce qui ne serait pas permis ailleurs, en prenant soin au passage de s’inventer une vie et un reluisant passé professionnel. Autant d’aventures et de compétences et de connaissances, qu’ils n’ont jamais eus … .

Travail non déclaré
%
Escroquerie intellectuelle
%
Produits non manufacturés
%
Marketing écologique border
%

Au menu du prochain festin : une autre présentation des membres du conseil, anciens et nouveaux.

Egalement un papier sur les montants vertigineux que cachent les « ateliers participatifs » ou autre « commerces associatifs » : de l’escroquerie intellectuelle aux fraudes délictuelles … !

Et enfin, la fuite du patrimoine de Le Saint au profit des intérêts de quelques privés.