Quand les Pieds Nickelés élus de Le Saint font du canasson

Continuons à faire des additions et à poser les « = » de ce que le maire et son équipe, ceux qui annonçaient que la commune était ruinée, vous font payer, sans vous en informer. Juxtaposons des évènements que l’on voudrait nous faire croire n’être que des « coïncidences » … et posons là quelques chiffres.

Chantier participatif

Le 2 avril 2022, il y avait un « chantier participatif » pour faire un peu de propre sur un chemin communal. Le chemin ? Il part d’un centre équestre sur la commune. Un habitant de Le Saint s’interroge. Il a voulu savoir quels sont les critères qui permettent à la « mairie » de choisir les sentiers à restaurer et finalement, pour quelle destination j’ai envie de rajouter. La question mérite d’être posée.

Mais ni l’animatrice, ni personne ne répondra à son mail. Les chemins … ils ressemblent à ces arrêtés municipaux distribués par la police saintoise et sa milice : les sentiers comme les arrêtés sont triés en fonction des propriétaires et des relations entretenues avec le maire et ses adjoints, ou l’absence de relation. Ca marche comme ça à Le saint depuis Monsieur Jérôme Régnier. Lanvaudan en a fait les frais, l’école qui a fermé peut vous en parler. Il est venu se faire oublier ici mais un homme malsain ne change pas en déménageant.

Un parc à chevaux aux frais de la commune, public ou privé ?

Toute la semaine qui a suivi ce chantier participatif, entre le 4 avril et le 9 avril, les 2 employés communaux travailleront à l’installation de piquets et d’une double clôture électrifiée, tout autour de ce que nous appellerons « le terrain Panik ». 100 poteaux précisément, 1,5 km de fil, les isolants, un électrificateur et un bac neuf pour abreuver les bêtes de 1200 litres, alimenté en eau par un tuyau partant de la serre de l’atelier communal. Le tout payé par les administrés de Le Saint, sans aucun débat au conseil municipal, rien, simple et pure décision de la bande des Pieds Nickelés de Le Saint, à savoir le maire et ses adjoints. La somme ? Comptons 1500 euros d’équipement, auxquels on ajoute 2 salaires à temps plein charges comprises pendant 5 jours, une somme avoisinant les 2500 euros, une somme à laquelle on ajoute le coût de leur sauterie privée entre élus à l’atelier le vendredi 9 avril au soir, que nous payons également.

C’est à dire que chaque adulte saintois a donné 14 euros, donc 28 euros par couple, sans qu’on les consulte, pour les délires de Monsieur de le Maire et sa cour.

Le samedi 10 avril, un peu plus d’une trentaine de chevaux seront pris en photo dans le parc. Moins de 5 appartiennent à des personnes hébergées dans le gîte communal, qui accueillera ce week-end là également des cyclistes. Le gîte est complet, pas d’autres propriétaires de chevaux. Où sont les cavaliers de ces chevaux ? Où dorment-ils, où mangent-ils ?

Nous avons interrogé les propriétaires de ces quelques chevaux, en vacances dans le gîte communal. Ils expliqueront ne pas payer de location pour le tout nouveau « parc à chevaux » de la commune. En effet, ce sont les saintois qui l’ont payé.

Le 10 avril, le même centre équestre qui a « bénéficié » du chantier participatif initié par la commune, organisera une grande manifestation qui n’est autre qu’une formation destinée à des propriétaires de chevaux avec leur monture. Quelle drôle de coïncidence.

Le maire a demandé en 2021 à l’une des propriétaires de chevaux de la commune de Le Saint d’organiser « un projet » en concertation avec les autres propriétaires de chevaux, afin de permettre au maire de conserver le terrain Panik en zone constructible. Les quelques propriétaires de chevaux de la commune « valident » le projet. C’est du moins écrit sur le « projet ». Une validation sans signature. Au moins 2 propriétaires (sur 4 ou 5) n’ont jamais su à quoi se destinaient ces plans de bâtissent délirantes : le Versailles du cheval dans une commune de 500 habitants, payé bien entendu par les couillons d’administrés, au plus grand bonheur de 2 voire éventuellement 3 propriétaires privés. On comprend que Monsieur Foussier fasse du cochon, les adjoints ont une certaine habitude à considérer les administrés pour des jambons.

D’autres questions se posent sur les rémunérations importantes qu’a touché, et que touche à nouveau, « le cabinet expert », auteur de « ces fumeux projets ». Quel est son rôle dans tout cela ? Ce lobbying du cheval qui ne répond qu’aux intérêts PRIVÉS d’une petite poignée de gens installés sur la commune. Ces gens sont d’ailleurs devenus pour certains bien proches personnellement et professionnellement de Jérôme Régnier, maire de Le Saint et de ses adjoints. Ils s’opposaient pourtant à la mairie quand il était question du cirque Panik. Leur argument était à l’époque pour le cirque Panik le même que le nôtre à présent les concernant : l’argent des contribuables n’a pas à servir les intérêts privés. Depuis que la mairie s’intéressent aux leurs d’intérêts, leur chanson a changé ses paroles.

Je reprendrais une expression simple, efficace et tellement juste. Je l’empreinte, elle n’est pas de moi. C’est vrai, le maire est un manipulateur. Mais il se dégage de cette nouvelle équipe un goût prononcé pour la perversion. Leurs « plans » vicieux, leur acharnement sur ceux et celles qui les dérangent. Enfin non … personne ne dérangeait cette nouvelle « milice », ces adjoints si zélés de Monsieur Jérôme Régnier. Non, même pas … Il s’agit là du plaisir pervers de la besogne bien faite. Il s’agit là de prendre les gens en photos, de les dénoncer à toutes les occasions, tout le temps, pour tout. Il s’agit là de semer la peur, le mal-être. Il s’agit là d’installer une milice de petites gens en mal d’exister, la « répression » et le plaisir du soumis intellectuellement limité : faire plaisir au chef et remonter des rapports. Le petit pouvoir et ses effets, dilués avec la bêtise. Quant aux deux ou trois « entrepreneurs » en plastique qui se prennent pour les Louis XIV du très « m’as tu vu » lobbying canasson, faut vraiment pas être malin pour miser sur des accords tenus par des tocards pareils. Ils n’ont jamais rien monté de leur vie (sauf des chevaux je suppose) et leur chef n’a travaillé que 15 dans sa vie, coincé entre une carrière assez médiocre et les délires d’un mégalomane myto incompétent.

L’expression que j’emprunte est : « pour faire une bonne mayonnaise, il faut de bons ingrédients ». Le maire a trouvé les bons ingrédients et ils se bâfrent tous de cette nauséabonde mayonnaise. Bientôt le numéro 3  de la gazette …